Rencontre fort étrange...

[ Un mois avaient passé depuis le retour de Nessa A Eckmül, elle avait revut ses parents et été toujours aussi heureuse d'être revenue. Certains de ses amis étaient encore ici, et elle avait presque couru pour tous les revoir.
Ormis le fait qu'elle été rentrée, elle avait surtout accouché entre deux, donnant naissance a une magnifique petite fille, blonde comme l'était son père. Elle été magnifique, mais Nessa n'était plus une fille qui attendait patiemment son prince charment, maintenant elle se promenait ou ses pieds la menait.

Elle laissa donc l'enfant a sa grande soeur qui l'acceuillit avec tout le bonheur qu'elle aurait put donner a son propre enfant. Et oui, il faut savoir que celle ci ne pouvait pas avoir, et recevoir celui de sa soeur été le plus beau cadeau qu'on puisse lui faire. ]

C'était un matin comme les autres, le soleil été maignifique, et donner une douce a la vie matinal d'Eckmül. La jeune fille se leva, et bien descidait a allait faire un tour, elle se dirigea vers Eckmül, un pagnier sous le bras. A peine arrivé la bas, tous les regarda se tournèrent vers elle. Elle été habillée comme sur le vava, et sa choquer certaine personne, mais Nessy n'en avait rien a faire, elle n'était pas ici pour sa.

Elle marchait sous les rayons du soleil et regardait les standes de marchandisses, elle s'approcha de l'un d'entre eux, un marchand de légumes et commença a choisir lorsqu'elle sentit que quelqu'un, quelqu'un qu'elle connaissait s'approchait d'elle...

Nÿthro était dans une fureur noire; Non seulement les nouvelles étaient mauvaises, mais en plus, tous ses indicateurs et espions dans le camp de la resistance avaient été demasqués et tués. Lui, qui avait décidé de mettre tout Troy a ses pieds se retrouvait prisonier de l'incompétence de ses sujets. Toutes ses troupes étaient obligées de se cacher dans les ruines de Panydore, attendant l'ordre de leur commandant pour agir. Mais cet ordre ne viendrait pas, pas avant un bon moment. Läno et sa foutue résistance ! Il s'était lui aussi trouvé un repère ! et son armée grandissait plus vite que la sienne ! Il devait recruter plus de mercenaire et agir vite pour defaire ce cloporte génant.

Alors qu'il ruminait ses pensées, à la recherche d'une idée pour décupler sa force de frappe, une vision merveilleuse s'imposa à lui. Au détour d'un étal de fruit, une jeune femme déambulait, vétue de bien peu et libre de ses mouvements. Elle s'arréta à l'étal pour regarder ce que le marchand proposait et Nÿthro se sentit obligé de l'aborder. Il l'avait déja vu quelque part et il en avait gardé un souvenir de bien être. Chose assez rare le concernant. Cependant, il n'arivait plus à mettre le doigt sur ce souvenir si précieux. Où l'avait-il rencontré?
A quelques pas d'elle, il s'arèta pour l'observer plus en détail.... Au bout de quelques secondes d'intense reflexion, un nom lui revint. Nessa ! C'était il y avait bien un mois et alors, elle était aussi ronde qu'une barique. Desormais, elle était svelte et débarassée de son fardeau..

-Bonjour mademoiselle. Vous souvenez-vous de moi? Nous avons bavardé un peu à la dernière lune au loss bondissant.

Malgré le fait qu'il soit sobre, il se surprit à avoir gardé un semblant de politesse a son égart. Un peu seulement

Au souvenir malencontreux des conditions de leur rencontre, Nÿthro sentit une rougeur lui monter aux joues. Il se passa une main dans la nuque et eut un sourire géné.

-Je vais beaucoup mieux, fit-il, penaud. Et je vois que vous allez mieux vous aussi.

Il regarda malgré lui le ventre autrefois rond de la jeune femme. Il voyait la grossesse comme une maladie et les enfants comme un fléau qu'il fallait éradiquer. Il fut heureux que Nessa n'ai pas cette chose avec elle ce jour là. Mais peut être n'avait-il pas survécu à l'accouchement? De droles d'idées germèrent dans l'esprit infame du plus machiavélique des frères Hërine. Il charmerait cette sirène et la ferait sienne. Ou alors elle mourrait. Personne ne repoussait Nÿthro. personne. Et c'était un honneur pour une femme d'être choisie par le plus puissant être humain de Troy.
Il lui fallait découvrir le pouvoir de la jeune femme avant tout. S'il s'avérait qu'elle était puissante, elle intégrerait la légion noire, de gré ou de force...

Ce qu'il faisait ici? Il eut envie de répondre quelque chose de brusque et de cynique comme "mes courses, ça se vois, je suis une bonne femme", mais il se ravisa, se disant que ça ne l'aiderait pas à gagner les faveurs de la belle.

-Je me promène, simplement. Puis-je faire un bout de chemin en votre compagnie? A moins que vous ne soyez pressée ou que vous ayez quelqu'un à rejoindre?

Dans cette question, il lui demandait officieusement si elle était seule ou si son mari l'attendait avec le bambin à la maison. C'était finement masqué en question anodine et il ne lui demandait pas ouvertement s'il avait une chance de l'avoir par la douceur. Il avait beau être brusque et rude, il savait être perfide et manipulateur. C'était un beau parleur qui en avait déja embobiné plus d'un, et plus d'une...

Elle acceptait sa présence, et, comble du bonheur, elle était vraiment seule ! Il avait donc toutes ses chances s'il jouait bien. Ils continuèrent donc à déambuler d'étal en étal. Alors qu'elle venait de payer à un marchand une viande un peu trop cher pour ce qu'elle valait vraiment, un espèce de gros Troll sans poil aux manières plus que douteuses posa sa main sur l'une des fesses presques à découvert de la jeune femme. Il faut dire que sa tenue avait de quoi exiter les chiens galeux du marché. Sans vraiment réfléchir, Nÿthro envoya valser son poing dans la figure de celui qui venait de commetre cet afront. Personne n'avait le droit de traiter ainsi sa sirène ! Il ne le permetrait pas.

Mais l'homme était plus costaud qu'il en avait l'air. Il tituba à peine sous le coup et, délaissant un instant sa première proie, il envoya à son tour un poing de la taille d'une pastèque dans la figue de Nÿthro. Celui-ci s'étendit sur le sol et, un peu grogi, mit quelques secodnes à se relever. L'autre l'attendait, les deux poings en avant cette fois-ci, pret à lui mettre une raclée. Nÿthro n'était pas particulièrement un adepte de la bagarre. Il preferait régler les conflits à sa manière. Aussi, il capta dans la foule un être au pouvoir particulièrement puissant et le déchaina sur le grizzli en fureur. Bonne pioche ! Le pouvoir qu'il venait de copier était aussi puissant que terrible. Le gaillard, tout fier quelques instants plus tôt, se retrouva à hurler de douleur sous l'emprise d'une torture mentale insuportable.
Nÿthro avait un sourire sadique de victoire sur le visage et, si un garde d'Eckmül était passé dans l'instant, il aurait risqué de se faire démasquer. heureusement, à cette heure ci, ils étaient en train de manger ou de roupiller.
Nÿthro relacha son emprise sur le type qui était maintenant écroulé sus le sol, en pleure, comme un enfant. Il avait son compte.

Il se rendit compte que son nez saignait. Il sortit un mouchoir imaculé de sa poche et s'essyua. Après avoir jeté un dernier regard haineux vers l'homme étendu par terre et se tenant les genoux dans une position foetal, ils reprirent leut chemin. Nessa choisit d'adopter une tenue un peu moins aguichante et ils s'aretèrent bientot à un étal qui proposait tout un arsenal. Des gadgets inutils pour la plupart mais certains couteaux valaient le coup d'oeil. Le regard de Nessa s'était posé intensement sur une sorte de poignard. Elle semblait ne plus vouloir le lacher des yeux. Il y avait là quelque chose à tenter.

-Puis-je vous offrir quelque chose? Pour me faire pardonner mon manque de sang froid de tout à l'heure.

Puis il lui offrit son plus beau sourire.

-Je ne doute pas que vous auriez tout à fait pu vous defendre seule, mais puisque je vous accompagne, il aurait été rustre de ne pas coriger moi même cet être grossier.

Il ne s'épancha pas d'avantage sur ce qu'il avait fait à l'homme. S'il y avait bien une chose dont il n'avait pas envie, s'était de s'épancher sur son pouvoir. Le fait étant que tous les gardes d'Eckmul étaient parfaitement au courant de son pouvoir. S'il se faisait trop remarqué, il ne pourait plus jamais mettre les pieds à Eckmül. Or, c'était là qu'il trouvait ses indicateurs et recrutait ses espions...

C'éait à n'y rien comprendre. L'instant d'avant elle était charmante et souriante et, à présent, elle semblait froissée. Il n'avait pourtant rien dit en ce sens... Mais peut-être était-elle plus lucide qu'elle n'y paraissait au premier abord. Avait-elle vu clair dans son jeu? Si tel était le cas, il était temps de changer de tactique. Alors qu'elle lui tournait le dos, il fit une reverence plus ceremonieuse que gratifiante et, dégainant son épée qu'il ceignait au côté, il lui dit en souriant.

-Dans ce cas damoiselle, permettez-moi de vous éprouver.

Sa lame, aussi rouge que le sang de ceux à qui elle prenait la vie, luisait d'une façon macabre. C'était la lame d'un guerrier, une épée forgée pour tuer, pas pour se défendre. La lame d'un meurtrier sans pitié.
Il lui fit un clin d'oeil, lui signifiant qu'il voulait jouer un peu au chat et à la souris. Puisqu'elle prétendait pouvoir se défendre, il lui offrait là l'occasion de se racheter. Elle pourait lui montrer ce qu'elle valait et, en plus, il lui offrait un moyen de se défouler sur lui. Ce serait un jeu pour la conquerir.

Elle avait des allures de guerrière, cela ne faisait aucun doute. Elle déguaina à une vitesse folle. Nÿthro se défendait bien à l'épée, mais il était certain qu'il n'avait aucune chance de remporter le combat. Il lui faudrait faire de gros effrots pour ravaler sa fierté et ne pas laisser paraitre sa rage lorsqu'il perdrait. Car il était très mauvais perdant...

Il donna le premier coup. Un coup d'estoc lancé si vite qu'il cru qu'il avait prit l'avantage en surprenant la jeune femme, mais c'était sans compter sur son extraordinaire habileté. Elle avait bondit sur le côté, évitant non seulement l'attaque grossière, mais lui assenant un coup sur la main du pomeau de son épée. Il retint un cri et manqua laisser échaper sa lame. Il se retourna vers son adversaire et le véritable combat commença.
Les gens s'étaient depuis longtemps désinteressé du marché et de ses étals, captivés par le combat sans merci que se lirvaient Nessa et Nÿthro. Ils enchainaient depuis dix minutes déja les prises et les contre-coup. Aucun des deux ne semblait prendre l'avantage pour le moment. Mais Nÿthro était lourd et maladroit, s'épuisant vite malgré sa bonne endurance. Nessa, elle, n'était que grace féline et subtilité tout en étant puissante. Ses coups, il les esquivait à grand peine et ne parvenait jamais à l'atteindre d'aucune manière que ce soit. Il sentait qu'il ne tiendrait plus très longtemps alors que Nessa tenait une forme olympique.
Finalement, elle parvint à porter un coup qui aurait put être fatal si elle ne l'avait arrété à temps. La lame avait sifflé dans l'air telle une flèche d'acier, stopant sa course à un cheveux de la gorge de Nÿthro. Celui-ci, s'avouant vaincu, laissa son épée tomber au sol en signe de soumission. Elle était la plus forte.
Il alletait comme un gros chien et suait à grosse goutte. il était épuisé et le gout amer de la défaite lui brulait la langue.

-Vous êtes la plus forte. J'avoue.

Jamais elle n'aurait put se douter à quel point ces mots lui avaient été difficiles à formuler. D'autant plus qu'il avait dit cela sur un ton des plus courtois alors que la haine lui tordait les entrailles. Il ne suportait pas que l'on soit meilleur que lui. Il voulait être le meilleur dans tous les domaines ! Néanmoins, il se consolait en se disant que c'était de toute façon lui qui possédait le plus puissant de tous les pouvoirs.

Le fait de remporter le combat lui avait rendu le sourire.

*Decidement, les femmes sont toutes pareil. Il suffit de les laisser gagner pour avoir leur faveur...*
pensa t'il en un soupir.

Il rengaina son épée qui ne lui avait pas servit à grand chose sinon à se faire ridiculiser. Puis elle lui avoua qu'elle ne trouvait pas la magie primordiale dans un combat. lui ne jurait que par ça. Et enfin, elle lui dit quel était son pouvoir. Un guérisseuse ! Voila qui serait bien utile au campement, songeait-il. Une combatante hors paire à l'épée et une guérisseuse ! Un sacré numéro !

-Alors, votre pouvoir c'est de guérir? C'est assez utile je trouve. C'est ennuyeux que cela ne fonctionne qu'à la nuit tombée.

Decidement, cette jeune femme était pleine de surprise.

-En tout cas, on ne m'y reprendra plus. Le prochain qui vous aborde, je vous laisserais le matter à votre convenance. C'est promi.

Elle voulait quelque chose de plus que sa victoire? Decidement, les femmes sont gourmandes et jamais rassasiées. Cela ne lui avait-il pas suffit de le mettre à terre? Non elle voulait l'humiler plus encore ! Nÿthro bouillait interieurement. Cette femme était plus horrible que lui ! S'en rendait-elle seulement compte? Soit il en tomberait amoureux, soit il la detesterait... Ou peut être les deux à la fois. L'amour et la haine ne sont pas vraiment des opposés car, pour haïr quelqu'un c'est qu'on n'y est pas indifférent Bien au contraire.
Ravalant une nouvelle fois sa fierté, il lui demanda:

-Et qu'est-ce qui vous ferait plaisir d'obtenir?
*En plus de mon amour propre, cela va de soi* ajouta t'il à part lui même.

Percé à jour ! Elle l'avait percé à jour, elle, une femme sortit de nulle part. Etait-il encore sur de se balader dans Eckmül à découvert? Tout à coup, il se sentit bien vulnérable. Pour la première fois depuis longtemps il craignit pour sa vie. En quelques enjambées il ratrapa la jeune femme et la saisit par le bras sans ménagement pour la faire se retourner. Il plaqua aussitot sa main sur la poignée de l'épée de la jeune femme pour qu'elle ne dégaine pas et, la peur se lisant sur le visage il demanda:

-En avez-vous parlé à quelqu'un ici ou ailleurs? Parlez ! Je dois savoir!

Tout en disant cela, il l'avait secouée pour la présser de lui répondre. La panique commençait à s'emparer de lui et il voyait derrière le visage de chaque passant un ennemi potentiel, la mort déguisée, sa mort...

Elle se sentit être retourner, puis prise au piège, calmement elle m'emmena plus loin, lui faisant lacher son épée.

" Ho ! Ont ne touche pas a l'épée ! "

Elle sourit et approcha sa tête de celle de l'autre, elle approcha ses lèvres de son oreilles et lui répondit calement, d'une voix douce et ensorceleuse.

" Non, je n'aurais jamais fait sa. Sa ne m'aurait rien apporter. Pourquoi vouloir votre mort ? Vous êtes plutôt joli. "

Elle se replaca loin de lui et le regarda dans les yeux, il n'avait pas a voir peur, elle n'avait pas mentit, et elle pensait se qu'elle avait dit, jamais elle n'aurait fait sa... Après tout, si il devait mourire a jour, se sera de sa propre main.

" C'est bon ? Vous êtes satisfaits ? "

Non, il n'était pas satisfait du tout. Quelqu'un connaissait son secret, et c'était une personne de trop. Et à moins qu'elle ne meure, elle pouvait le trahir à tout moment Elle...

*Joli?* se répéta t'il interieurement. *Elle me trouve joli?*

Tout à coup il éclata de rire. Il était peu probable qu'elle comprenne la cause de cette hilarité, mais il y avait bien longtemps qu'il n'avait pas rit ainsi et il se sentit rasséréné.
Il l'avait laché et, rassuré, il expira un long soupire avant de lui répondre.

-Si vous savez qui je suis, vous savez sans doute aussi quel but m'anime. J'ai du mal à croire que vous ne soyez pas en désaccord avec ma façon de penser et de faire!

Il s'enfonçait, mais il voulait que les choses soient bien claires. Ce n'était plus la peine de se voiler la face. Desormais, il ne pourait plus la berner.

Elle n'avait pas une morale si blanche qu'il l'avait présumé. Elle ne voulait pas prendre partit dans cette guerre, mais elle se fichait bien de l'issue des combats. Elle choisirait même le camp des méchants comme elle disait. Nÿthro savait bien qu'il n'était pas un ange, mais de là à se considérer comme un méchant... Il était juste visionnaire !
Il la ratrapa à nouveau et cette fois-ci, plutot que de la saisir violement par le bras comme il l'avait fait, il la prit délicatement par les épaules, enfin, aussi délicatement que le lui permétait sa maladresse et sa force de cheval.

-Pourquoi partir ainsi dans ce cas? Je n'ai jamais dis que je voulais vous acheter. En général, j'obtiens ce que je veux et je vous veux.

Son visage se fit plus dur et il poursuivit:

-J'hésite entre la haine que j'éprouve à votre égard et le drole de sentiment de légéreté qui m'envahit lorsque ma peau est en contact avec la votre...

Sur ses mots, il se rendit compte qu'il la tenait toujours par les épaules et il la lacha, un peu confu. Il ne savait plus trop où il en était.